Pour Manuele Fior, aucune distance ne sépare la bande dessinée de l’illustration, la couleur de la narration, les souvenirs de l’imagination, l’émerveillement de la maitrise. Ancré à Venise après des escales à Oslo, Berlin, Paris, cet artiste féru de perfection et de liberté dévoile à la Galerie Martel une brassée d’originaux : ses créations graphiques pour Un chant de Noël de Charles Dickens, pour La vie devant soi de Romain Gary, les planches de son récit Hypericon, plus des couvertures de livres et des travaux personnels. Au total, une quarantaine d’oeuvres, pour cette exposition à admirer sans modération.