Comme tous les genres qui semblent définis, le western paraît figé dans des codes, pris dans un ensemble d’invariants indépassables. Mais comme tous les autres genres, l’horreur, le policier, la science-fiction, la catastrophe, les auteurs l’adaptent à leur culture et à leur époque. Si dans le cinéma, il n’y a que l’Italie à avoir repris avec succès le western, au point d’avoir inventé un “sous-genre”, le western spaghetti, la réutilisation de cet univers par le monde de la bande dessinée est beaucoup plus protéiforme.