27 Settembre 2015 08:48

Liliane Funcken passed away

“Nous l’apprenons par Marc Impatient, son éditeur aux éditions Hibou, le décès de Liliane Funcken, l’épouse et collaboratrice du dessinateur Fred Funcken, aujourd’hui 26 septembre 2015, à l’âge de 88 ans. Elle avait…”

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Per la cronaca, i coniugi Funcken sono collegati a diverse opere del fumetto belga, tra cui la serie Blake et Mortimer di Edgar Pierre Jacobs. Ecco un breve estratto da un’intervista pubblicata da Hugues Dayez nel suo saggio “LE DUEL TINTIN – SPIROU”:

Vous évoquez Jacobs : c’est à cette époque que vous lui rendez un
fameux service, puisque vous assurez les crayonnés d’une douzaine de planches du “Piège diabolique”. Comment s’est déroulée cette participation aux aventures de “Blake et Mortimer” ?
Liliane : Edgar est venu chez nous parce qu’il ne se sentait pas à même de réaliser ce qui constituait une nouveauté pour lui, à savoir la séquence du Moyen Âge dans “Le piège diabolique”. Il nous a laissé les planches avec les dialogues, puis nous avons travaillé de notre côté…
Fred : Nous avons fait les crayonnés, mais c’était comique, parce
qu’Edgar, à l’inverse de moi, était super-maniaque et voulait que nous nous chargions aussi du dessin de ses propres personnages parmi les autres figurants ! Nous avons accepté, mais nous lui avons dit que ce serait lui qui règlerait le problème de la ressemblance… Et naturellement, c’est aussi lui qui a assuré l’encrage de nos crayonnés : Liliane et moi étions parfaitement incapables d’encrer dans son style. Mais le résultat est curieux : on sent, en ouvrant l’album, que ces douze plan – ces sont différentes ! C’est la main de Jacobs, mais c’est forcément une autre manière de dessiner qui pointe en filigrane… Parce qu’il nous a laissé toute liberté, et ce que nous avons fait, il l’a gardé.
Et pourtant, alors qu’il s’agit d’une série reconnue, vous ne signez pas votre participation…
Liliane : Non, parce qu’Edgar aimait bien signer seul ses albums, et
puis, nous l’avions fait pour le dépanner, par amitié…
Vous avez été payés, quand même ?
Fred : Finalement, non !
Liliane : Il voulait nous payer, mais il y eut un contexte un peu malheureux… Nous nous sommes retrouvés au banquet annuel des auteurs du Lombard, dans un restaurant à côté du château de Beersel. Et devant plusieurs confrères, Jacques Martin et d’autres, Edgar a sorti son portefeuille en me disant : “Ah, Liliane, à propos, combien te dois-je pour les “petites choses” ?… Un peu vexée, je lui ai répondu : “Mais Edgar, tu  -connais le nombre de planches, mais nous le faisons par amitié pour toi!”
Il en est resté assez interloqué. Mais personnellement, j’ai déploré son attitude un peu dédaigneuse de ce soir-là…”

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